le féminin et le masculin sont sur le point de se réunir et pourtant cela ne se passe pas !
la peur bloque la fusion ultime
bien sûr, il s’agit de nous-mêmes et de parties de nous qui ont été séparées depuis toujours. Bien que nos relations (intimes et autres) en soient le reflet, c’est essentiellement un problème personnel. Les déclencheurs sont évidents, les schémas inconscients profondément enfouis restent en revanche élusifs et ne peuvent être touchés facilement
la polarisation poussée à l’extrême est devenue intolérable, elle doit être résolue et il n’y a pas d’autre solution : le féminin et le masculin doivent se rencontrer et fusionner
bien-sûr le jeu de la séparation dure depuis une éternité et il a engendré toutes sortes de distorsions, de perversions et d’abus des deux côtés, les plus évidents d’entre eux n’étant pas forcément les pires. Les problématiques récurrentes liées au sexe que nous vivons en sont un reflet
plusieurs couches de peur sont en jeu ici :
il y a la peur du rejet, qui cause une répulsion viscérale et une réaction mentale virulente. Elles sont exagérées et on en est conscient(e) (ce qui empire la situation, évidemment)
il y a la peur du bonheur. Elle engendre une légère crispation et une fermeture, elle tisse un fin voile entre les deux parties, qui masque les vagues émotionnelles, mais qui empêche aussi l’anticipation joyeuse des retrouvailles. Quand la tête y ajoute des couches de projections, d’idées et de croyances, nous nous raidissons et le voile devient un mur solide
il y a aussi l’émoi … au moment d’entrer dans l’espace sacré de l’unité longtemps perdu. C’est le sentiment le plus précieux, une subtile et délicate dilatation du coeur, la suspension de son pas, au-delà du temps et de l’espace, sur le seuil de la chambre nuptiale intérieure
la réponse est simple :
poser les armes
inspirer le bonheur par petites gorgées (aussi petites qu’on veut)
permettre la fusion et s’abandonner à l’extase
merci !!! merci chère Sylviane …
ton « éclairage » tombe toujours « à pic »
bises douces et reliées 🙂
Annick
quelle bonne pensée « inspirer le bonheur à petites gorgées »pour le déguster, pour ne pas suffoquer….pour le partager….pour le découvrir là au quotidien….
Merci Sylviane pour cette pensée lumineuse.
Je t’embrasse
oui merci, c’est vrai on sent ces mouvements et c’est bien de le lire
Merci Chère Sylviane,
Oui, c’est difficile de lâcher bien que j’en sente la nécessité au plus profond de moi.
Merci pour tes éclairages qui tombent toujours bien. Merci pour tes propositions concrètes et simples qui permettent de dissoudre le brouillard.
Après quelques résistances et peurs, ce matin :
une grande cascade d’eau purifiante coule sur moi. Puis une eau nouvelle emplit tout mon corps de la tête aux pieds
Arrêt spécial d’eau particulièrement douce : oreilles, bouche, gorge; foie; bassin très large.
Complètement immergée et pleine d’eau.
J’accepte pleinement un renouvellement total.
Merci
Des peurs, j’en ai déjà lâchées quelques unes, mais d’autres, conscientes ou peut-être pas, sont tenaces … Ce solstice, la lumière qui revient ou qui se manifeste enfin à mes yeux, suffiront-ils à faire tomber les dernières résistances ? Merci Sylviane de me rappeler de prendre soin de cela en moi .
oui, Georgette, oui Emma, si vous en êtes convaincues!
Bonjour Sylviane
Ce texte arrive comme un éclairage et tu nous guides.
En pleine expérimentation de ces énergies en moi et le corps qui lutte encore …intégrer ses forces en harmonie et goûter à l équilibre intérieur…lâcher «inspirer les petits bonheurs…»
Une réponse simple (pas si simple) à vivre
Merci Sylviane