attends, suspends ton pas un instant
ouvre-toi à l’espace, au ressenti et à la réponse corporelle
complètement
nos corps sont mis à jour et ajustés à des dimensions dont nous n’avons pas idée
ils ont besoin de tranquillité et d’attention
tu ne peux pas continuer à avancer, penser et agir comme d’habitude
essaie plutôt d’être complètement présent(e) à ce qui arrive
quel que soit ce qui t’occupe
attends, suspends ton pas un instant
inspire et expire
lentement
apprécie l’espace disponible, dedans et dehors
tout est devenu tellement vaste, au-delà de tout ce qu’on peut imaginer
comment ça marche, ce que cela signifie, on n’en sait encore rien
tout arrive si vite et si lentement
ressens cela et accueille-le
sans question
ne crains rien
tout arrive pour une raison
toi aussi tu joues ton rôle dans le tissage du monde
un ordre nouveau magnifique s’établit
où seuls l’unité et l’amour règnent
ne crains rien
laisse tomber protections et mécanismes de défense
laisse-toi toucher, transformer, déplacer
où que tu sois emmené(e), tu es guidé(e)
détends-toi et invite le nouveau
délibérément
touché(e), tu es sensible et vulnérable
et la peur te fait t’agiter, tourner en rond, agresser ou te figer
attends, suspends ton pas un instant
respire plus profondément et déploie-toi de plus en plus
jusqu’à pouvoir embracer le nouveau
quand tu es prêt(e)
Chère Sylviane,
je te remercie de tout mon coeur Daphné
Chère et précieuse Sylviane ,
Merci de nous nourrir sans cesse
avec tant de poésie et de délicatesse
par petites touches
tu nous invites à poser des couches
les peurs ,les doutes ,les résistances…
pour aller vers la confiance
et la bienveillance
je t’écoute ….je m’arrête..;
je prends le temps
de déguster ,de laisser être
d’être tout simplement
Merci de me le rappeler de temps en temps
Merci et gratitude
Cara Sylviane, (questa volta nella mia lingua che tu sai cogliere perfettamente) giusto due parole per parteciparti le affinità che ritrovo con te ogni volta che tu scrivi. Sai cogliere il vissuto di anni di attenzione e riflessione che il cammino yoga ti ha suggerito, ma soprattutto lo sai esprimere con parole semplici e immediate che trovano posto nel cuore. Scelgo solo un argomento che mi sta a cuore: senza paura. Se abbiamo fiducia nella vita, non dobbiamo temere nulla di ciò che può arrivarci. Superare abhinivesha ci porta a un passo dalla libertà totale e la via è facile, si cammina sorridendo perché anche le situazioni difficili sono occasioni di crescita. E allora: perché temere?
Grazie per gli spunti di apertura che ci dai.
Un abbraccio lungo e silenzioso.
Giandomenico
Le temps suspend son vol, le temps de te lire, le temps d’un sourire, tu es là, tu nous rappelles. J’entends le son du tic tac de l’horloge, de l’oiseau qui chante, de l’ordinateur sur lequel j’écris et en même temps grand silence.
Image d’une sensation hier au milieu d’une communauté en prière, une immense rivière d’amour venant du ciel, passant par nous, se répandant dans toute la vallée. Grande douceur, grande puissance qui me traverse, et me bouleverse.
C’est justement la pensée qui m’habitait pendant que je nettoyais la salle de bain. J’en fais trop et néglige l’essentiel. Il faudrait peut-être que je fasse des choix et me pose un peu plus
je t’embrasse affectueusement
Marie-Anne
merci Sylviane de nous rappeler de lâcher nos peurs de faire confiance, de ressentir les espaces intérieur-extérieur, de retrouver la magie. c’est magiiiiiiiiiiiique
merci Sylviane, je ferme mon ordinateur et je pars promener le chien d’une amie en pleine campagne champenoise oubliant le temps gris et pluvieux .
Merci Strega mia.
Ti abbraccio forte forte
L.
MERCI Sylviane !
C’est tellement VRAI !
magnifique … oui, espace au dedans comme au dehors que tu amènes si délicatement … merci
Merci Sylviane pour ce poème.
Tout est contenu dans cette suspension, c’est magie de le ressentir. La nature, notre nature nous y invite.
Le dire, le lire est comme le chant de l’oiseau.
Om shantih
Joëlle
Ce message arrive à temps , hors temps , alors que je me sens parfois happer par le tourbillon incessant du mouvement de la vie. Heureusement le héron est toujours là pour me ramener aux choses essentielles. merci de faire tinter la clochette Sylviane et à bientôt , Julie F
Bonjour Sylviane, merci pour ces mots qui expriment ce que je sens depuis le début de ce mois. Je lâche mes peurs, je sens la confiance et c’est BON !!! Bises affectueuses
merci, ton poème tombe à point en ce qui me concerne c’est nécessaire de le nous rappeler
Bonne journée et plein de joie
Thérèse de Luxembourg
c’est magnifique
et de nous le rappeler avec amour
Bonsoir Sylviane,
toujours un bonheur de te découvrir et de nous emmener, avec toujours plus en confiance sur le chemin de la Vie, de la légèreté aussi à la lecture de ce texte, et les espaces qui s’ouvrent à nous …
Encore une fois, recevant ta lettre comme un trésor, aussitôt, je l’ai partagé avec des proches, qui eux mêmes ont été touchés …
Bonjour Sylviane, merci pour ce joli texte inspirant. Depuis la dernière fois que l’on s’est vu je prends plus de temps pour revenir vers mon ile intérieure. J’aime ces messages porteurs qui comme la résonnance d’un bol tibétain nous ramène vers notre cœur. Bien sur, par moment, peur et doute sont là, mais comme tu le dis « pas pressé » Rester dans l’ouverture et dans l’accueil…….
Bises
Isabelle B
Merci Sylviane pour ce pranayama, des respirations en vers.
Invitation poétique,
dès les premiers mots ma respiration a ralenti,
dès les premières phrases mon âme craintive
a été aspirée par cette brèche,
ouverture ,
appelée à déployer ses ailes.
Cela s’est fait naturellement,
mon intuition rejoignait la tienne
comme autorisée à se lâcher.
Merci Sylviane 🙂
que ça fait du bien de lire des phrases pareilles; c’est comme si je m’étais trompé
de film,…. et ça me fait tellement du bien.
Étonnant ! en te lisant , je m’aperçois que c’est à peu près ce que j’ai essayé de dire (en moins poétique ) lors de mon dernier cours de yoga. S’ouvrir à ce qui est là, grand, vaste, immense, porteur et observer la réponse de notre corps, de notre cœur .
Et quand « J’Y SUIS » ce qui arrive est juste. Je m’arrête, je respire, je remercie.
Merci Sylviane de nous dire cela de si belle façon.
Thérèse Georgette Emma