combien de fois dans une journée te prends-tu en flagrant délit d’errance mentale ?
évident
chaque fois que tu vas à la cuisine ou ailleurs et qu’une fois passé le seuil, tu n’as plus aucune idée de ce que tu étais venu.e y chercher
corollaire : et quand tu mets cela sur le compte de la distraction, de la fatigue ou pire de l’âge
pernicieux
ce qui tourne dans ta tête quand tu es occupé.e à une tâche mécanique (conduire ta voiture, répondre à des textos), routinière (vider le lave-vaisselle, te laver les dents) ou monotone (tricoter, tondre la pelouse)
encore mieux : quand tu prétends en faire une pratique d’attention et de pleine conscience
insidieux
ce qui se glisse en toi les nuits où le sommeil t’échappe, l’angoisse te saisit à la gorge et te resserre le coeur, les pensées en boucle, toutes sortes de volutes, y compris la conviction que le réveil et la journée qui suivent seront difficiles
le bonus : le désir ambivalent de stopper ce jeu et de t’endormir sur le champ et de résoudre les problématiques en cours
banalisé
la radio intérieure qui diffuse 24/7 des pensées sur tout et rien (surtout rien), nourries des incidents de la journée, des nouvelles, des infos, des rumeurs, des bavardages (les plus bruyants sont avec toi-même) …
la meilleure : cette matière mentale est essentiellement du copié-collé, les pensées sont reçues et reproduites, sans élaboration
radical
quand tu anticipes le pire scénario possible avec tous les détails et toutes ses conséquences jusqu’à la cinquième génération
et bien-sûr que cela peut se produire, même si c’est improbable
plaqué
quand ce que tu affirmes (tout va bien, la famille va bien, tu fais ce que tu aimes, …) a du mal à couvrir un autre discours sous-jacent, peut-être un peu moins glorieux
et dire que tu t’efforces d’y croire !
validé
la tête bien faite, qui a été entraînée et formée, de sorte qu’elle est capable de créer et d’élaborer des pensées intelligentes dans tes domaines de prédilection
enviée pas qui n’a pas reçu ce formatage, ce n’est pas vraiment enviable, en réalité
valorisé
quand tu nourris l’intention ou appelles la vibration de manifester la paix, l’amour, l’abondance etc. et les affirmations et formules pour parvenir à cette fin
le problème c’est que le terrain ensemencé ne peut pas soutenir la fréquence
zen
quand tu confonds (vraiment?) l’apathie, la somnolence ou la déprime avec le vide intérieur
…
bon j’arrête là, la liste est déjà longue
tout cela pour dire que
ce brouhaha mental (cohérent, organisé, intelligent ou non) est en réalité un brouillage, d’où l’errance
l’activité incessante dans ta tête, aussi brillante et joyeuse soit-elle, t’empêche d’accéder à la seule ressource qui compte pour toi, ton Soi
ta tête est un grand bol transparent
un récipient qui peut être rempli ou rester vide
elle peut recevoir des informations qui font sens
si rien n’entrave sa résonance
quand elle est vide, donc !
ta tête n’est donc pas faite pour penser (plus à ce propos une autre fois)
elle est programmée pour te maintenir dans l’illusion et la souffrance
c’est un fait.
tu n’y peux rien, nous n’y pouvons rien, nous sommes tous faits comme des rats, personne n’y échappe
ni faiblesse, ni déviance personnelle, c’est une distorsion collective qui impacte le psychisme de l’humanité depuis très longtemps
aujourd’hui nous nous en rendons compte (à la faveur d’un changement de fréquence)
alors déconditionner tout ce qui n’est pas toi et te libérer du démon intérieur devient possible
à toi de choisir !
Merci Sylvianne,
cela fait un écho sans fin avec faim pour compenser parfois!
la libération est là sur le pas de la porte.
Corinne
avec pas mal à débarrasser pour passer la porte
Merci Sylviane,
un résumé de notre humanité…
Un vaste terrain à déblayer…
Et la soif de nous y trouver…
déblayons, déblayons !
Big deal – c’est le plein emploi. Là il y a vraiment, mais vraiment du job pour tout le monde. Et quand on aura à peu près déblayé devant sa porte, il restera à donner un coup de main à ses voisins. Hauts les cœurs ! Merci Sylviane, tu nous y aides bien.
Oui, oui… si souvent je me sens en-dehors, à l’extérieur de ce que suis en train de faire…
Mais il y a des moments exquis et purs que j’exprimerais ainsi:
« Je suis dans ce que je sens »
Merci Sylviane de nous sonner les cloches!