décembre 2024

décembre 2024

 

 

   © Gabriel Moniz

 

édito

autour du solstice

 

le sombre 

 

Benjamin Britten, extrait de la première suite pour cello solo, Jean-Guihen Queyras

 

 

le passage

 

goulet, rétrécissement
point lumineux très puissant au loin, dans le noir

resserrement libérateur
surgissement d’un feu d’artifice qui illumine tout l’espace

intersection
myriade de trajectoires rassemblées en un point

immobile
suspension où tout = rien = tout

propulsion
à l’allure d’une comète vers la création de nouvelles formes

 

 

 

le creux

 

solstice d’hiver, jour le plus petit, petit coin imprévu
dans l’espace irradié, son si peu de lumière comme une poche
d’ombre où se reposer, se musser calmement comme la chatte
sur les genoux pousse son délicat visage sous notre aisselle, 
peut-être, peut-être, laisser venir le retour de la lumière
soixante secondes au lendemain du jour le plus petit,
on peut rester dans la poche d’ombre, n’en sortir le museau
que pour boire les soixante secondes
.

Christiane Veschambre, Là où je n’écris pas 

 

  © yves brette.bizz

 

une minute au coin du feu

 

 

post scriptum

 

ça fait deux ans aujourd’hui que la méridienne paraît, on le fête avec toi !

 

    © Greetings Gallery