décembre 2024
édito
autour du solstice
le sombre
Benjamin Britten, extrait de la première suite pour cello solo, Jean-Guihen Queyras
le passage
goulet, rétrécissement
point lumineux très puissant au loin, dans le noir
resserrement libérateur
surgissement d’un feu d’artifice qui illumine tout l’espace
intersection
myriade de trajectoires rassemblées en un point
immobile
suspension où tout = rien = tout
propulsion
à l’allure d’une comète vers la création de nouvelles formes
le creux
solstice d’hiver, jour le plus petit, petit coin imprévu
dans l’espace irradié, son si peu de lumière comme une poche
d’ombre où se reposer, se musser calmement comme la chatte
sur les genoux pousse son délicat visage sous notre aisselle,
peut-être, peut-être, laisser venir le retour de la lumière
soixante secondes au lendemain du jour le plus petit,
on peut rester dans la poche d’ombre, n’en sortir le museau
que pour boire les soixante secondes
.
Christiane Veschambre, Là où je n’écris pas
une minute au coin du feu
post scriptum
ça fait deux ans aujourd’hui que la méridienne paraît, on le fête avec toi !
décembre 2024
...
novembre 2024
édito...
octobre 2024
édito...
septembre 2024
édito ...
août 2024
© Klass.be...
juillet 2024
L'orage...
juin 2024
édito...
mai 2024
quelle beauté...
avril 2024
Les...
mars 2024
édito...
février 2024
édito...
janvier 2024
...
décembre 2023
édito un...
novembre 2023
édito Si...
octobre 2023
édito...
septembre 2023
édito Je...
août 2023
édito...
juillet 2023
J'ai embrassé...
juin 2023
édito...
mai 2023
édito...
avril 2023
Mais...
mars 2023
...
février 2023
édito...
janvier 2023
A la fin...
décembre 2022
...