beaucoup d’émotions, d’identifications, de projections ont été causées par l’incendie de Notre Dame de Paris. Passés le tumulte et l’emphase, les mouvements se calment, le dense, le lourd, se déposent, retour à soi
pour faire une infusion
on jette une poignée de plantes dans de l’eau à température ambiante et on chauffe l’eau jusqu’à la température requise (cela dépend des plantes utilisées). Avec l’augmentation de la chaleur, les principes actifs des plantes sont libérés progressivement, et ajoutent successivement leur touche spécifique à la complexité de l’ensemble. Une fois la température souhaitée obtenue, on laisse infuser, les saveurs s’intensifient et s’harmonisent jusqu’à un équilibre parfait, l’infusion est alors prête à être dégustée. On ne garde pas les plantes (sauf si une seconde infusion peut être faite), une fois leur fonction accomplies, les plantes sont compostées et retournent à la Terre
dans le cas de Notre Dame, l’effet de surprise, l’intensité du spectacle et la puissance du symbole ont suscité une immense empathie et une abondance de générosité (on peut cependant s’interroger sur les mobiles). Le terrible incendie a mis à jour de belles qualités humaines et montré que nous sommes capables d’’une véritable solidarité. Un signe de l’éveil des consciences !
et si l’incendie avait une fonction d’éveil plus global (personnel et collectif) ?
un ébranlement, qui me rappelle que c’est au coeur de ma cité intérieure que règne le feu qui ne brûle pas, ma conscience, et que, me souvenant de qui JE SUISi, il m’appartient de brûler tout ce qui m’encombre et voile l’essence de mon ETRE
si la splendeur si mon édifice intérieur est restaurée, mon HUMANITE, la cathédrale peut l’être aussi (ou pas !)
pour faire une essence florale
plusieurs pures consciences sont en présence : celle de la fleur et celle de l’alchimiste, celle du soleil et celle de l’eau. Rencontre, communion. L’alchimiste place les fleurs dans un grand bol transparent rempli d’eau de source, le soleil fait le reste. Silence, vide-plénitude, synergie. La qualité de l’essence extraite reflète le niveau de conscience et l’état intérieur de l’alchimiste, la conscience des autres partenaires est stable par nature
tout dépend donc de ma contribution à l’équilibre de l’ensemble, un niveau de conscience plus élevé exige un plus haut niveau de cohérence, mes négligences, mes évitements influent sur l’ensemble et ont un impact au plan planétaire, c’est ma part
après le puissant rappel de Notre Dame, répliquer la forme sans transformer le fond, équivaudrait créer un placage (spirituel, esthétique, historique …) et à perpétuer un monde qui n’est plus (mon identification et mon attachement). A défaut de la justesse de mon ETRE, qui témoigne de son essence dans la relation avec tout ce qui vit, la nef restaurée sera une coque vide, car l’éclosion a déjà eu lieu
que ce que se vit ä travers moi témoigne de qui je SUIS
Merci Sylviane pour cette mise en vie proposée au travers de ces images ,
merci pour les messages clairs qui nous parviennent et nous réajustent :
il m’appartient de brûler tout ce qui m’encombre et voile l’essence de mon être,
toucher la justesse de mon être dans la relation à tout ce qui vit,
que ce qui se vit à travers moi témoigne de qui je suis.
Un fil fin et solide, vibrant, qui unit la matière à l’infini,
à vivre dans le présent………………
Monique
Merci Sylviane.
Ton message fait résonner en moi la magie de la rencontre, la pureté, la justesse et la simplicité.
Il est limpide.
Une analyse très intéressante, espérons que l’éveil, la fin de la veille, des consciences soit.
Pour ma part, je pense qu’elle l’est, de manière discrète et active.
Le tout est de regarder vers l’essentiel (l’essence ciel ?).
L’important est surtout de le vivre.
Oui , il faut extraire l’essence de cet événement incendie de Notre Dame.
* Reconstruire, peut être, espérant que quelque part, une nouvelle conscience naîtra de cet élan de solidarité, cela, le compagnonnage d’aujourd’hui le fera.
* Mais surtout extraire des gravats toute une humanité enfouie qui n’est pas que des pierres mais du vivant
* Et là, Sylviane, je t’entends me dire »occupe toi de tes propre gravats! »
D’accord, certains sont lourds, mais OK.
merci Thérèse