une exploration et un voyage vers l’harmonisation du féminin et du masculin
le moment est venu de comprendre comment ton corps fonctionne et comment il te soutient
le plus simple est de l’approcher de manière ludique, par exemple …
tu peux appendre à connaître ton corps
celui qu’on nommait une prison, un instrument ou un vêtement, qui est-il en réalité?
c’est désormais un compagnon de jeu
peux-tu rechercher sa compagnie et avoir du plaisir à être ami(e) avec ton corps ?
pourquoi ne pas le consulter et t’associer avec lui, plutôt que de le considérer comme un objet ?
ton corps parle … le sanscrit !
tu peux comprendre son langage en te mettant à l’écoute
tu peux sentir à l’intérieur de toi
un espace ouvert qui va en s’agrandissant (sukha) = oui
un espace serré qui se rétrécit (duhkha) = non
pas de mouvement ou un mouvement pas très net = attendre
tu peux l’écouter et suivre ses indications sans question, tu seras surpris(e)
de sentir comment il répond à tout instant au flux du continuum
de te rendre compte où il t’emmène et avec quelle simplicité il gère les choses
tu peux sentir de quoi ton corps a besoin à chaque instant
et en cela reconnaître honnêtement ta tendance à décider pour lui et à le contrôler, tes dépendances, etc
consciemment ou non, nous avons l’habitude maltraiter notre corps et de le négliger
tu peux remettre en question comment tu fais FAIRE de l’exercice à ton corps ou comment tu l’entraînes
le jeu du corps (āsana) est de trouver sans cesse et de vivre pleinement un équilibre intérieur (sthira-sukha)
cela demande un mélange d’attention fine et de détente (prayatna-śaithilya)
ce qui nous remet en phase avec l’UNité (ananta samāpatti)
et te libère finalement de la dualité (dvandva anabhighata)
tu peux sentir comment ton corps répond à une impulsion ou une stimulation
un corps libre est spontané et joueur, il interagit avec d’autres corps et avec tout ce qui l’entoure
il partage joyeusement et s’en enrichit au contact des autres, ce qui est contagieux
une tension, raideur ou douleur dans le corps indiquent une fermeture et une limitation du flux entre soi et le monde ambiant. En amont se trouvent une (ou plusieurs) vague(s) émotionnelle(s) non résolue(s) et des schémas mentaux surimposés auxquels on s’est identifié et attaché (un double mécanisme de défense)
etc.
tu trouveras d’autres manières de continuer à affiner ta relation à ton corps
mais il y a bien davantage à trouver dans le corps
une véritable relation avec notre corps nous permet d’intégrer pleinement le féminin et le masculin
en en retrouvant la sensation, nous pouvons nous souvenir que la présence douce et enveloppante du féminin divin nous a toujours entouré(e), soutenu(e) et protégé(e)
y compris durant les nombreux millénaires durant lesquels il est entré dans l’oubli
cette présence éternelle en nous et autour de nous ne cesse de nous inviter à nous abandonner complètement avec une confiance infinie
c’est dans chacune de nos cellules que nous pouvons sentir son toucher aimant
de la même manière, l’éclat le plus pur et le plus paisible du masculin divin est éternellement présent en nous et autour de nous
même dans les structures suffocantes et sans vie du patriarcat déclinant
quand nous les reconnaissons et leur faisons face, plutôt que d’en éviter la douleur, l’enfermement se dissout soudainement et ce rayonnement intérieur tranquille devient apparent
et nous remet en contact avec la puissance d’où naît tout élan de vie
la reconnaissance du féminin et du masculin éternels doit se vivre dans l’intimité de notre corps, afin de pouvoirs réaliser collectivement
notre corps en est le lieu et le précieux support
mise en perspective
ce soir à 20:42 CET la Lune est pleine à 12° en Bélier et forme un pont (opposition) avec le Soleil en Balance
Mars-Vénus (le féminin) entament un nouveau cycle (conjonction) à 19° de la Vierge (signe de l’unification), tandis que Mercure (le masculin) est sur le point de rencontrer le Soleil en Balance (le miroir du Soi)
Merci Sylviane pour tes rappels à une vie pleine, joyeuse et confiante.
A bientôt en Mayenne pour jouer ensemble.
je m’en réjouis beauoup !
Merci Sylviane pour la mise en mot de ce ressenti qui émane, bisous