dans le train
c ‘ e s t c o m m e ç a …
à plusieurs reprises cette phrase revient dans la voiture où je me trouve, serais-je entrée dans une zone de dépression ?
chaque fois qu’on laisse échapper ces mots
en amont il y a un égarement
on a fini englué.e dans le tumulte d’une densité ambiante, avant d’être aspiré.e dans un vortex qui nous a tiré.e
vers
le
b
a
s
.
.
.
résultat, on a baissé les bras !
signes évidents de la chute de fréquence
en mode vocal ou intérieur : commentaires, lamentations, auto-dépréciation à propos de ceci ou cela
la posture : tête basse, épaules rentrées, visage fermé, regard fixe, hagard ou les yeux levés, soupirs, corps avachi
l’affect : rage impuissante, découragement, pessimisme
peu importent la cause et le déclencheur, on est sous influence
alors
un micro ajustement :
revenir à soi. se reprendre, respirer !
redéfinir son champ, l’habiter
et affirmer cette présence à soi-même
j e s u i s l à !
en arrivant dans la voiture bar, je surprends la fin d’une conversation entre le barista et le chef de train
barista : – avec vous j’apprends beaucoup, ça fait du bien ! (sourire)
chef de train : – ça me fait plaisir et ça me rend heureux ! (sourire)
moi : – bonjour, quels beaux sourires ! un thé vert, s’il vous plaît
chef de train : – il faut tirer les gens vers le haut, pas vers le bas !
moi : – comment ça se passe pour vous aujourd’hui ?
chef de train : – c’est très tendu, on est vigilants, mais on est là ! (grand sourire)
barista : – je vous mets quelques petits chocolats ? (clin d’oeil)
c’est simple, non ?
merci!!
ça rend joyeux !
Ça m’a aussi fait sourire
Alléger c’est super
j’adore !!!!
merci Sylviane
moi aussi !
Déroutant de simplicité et pourtant si difficile parfois (ou souvent?)! Notre tête aime bien s’emberlificoter dans sa complexité. Le corps se tend et se durcit. Donc, la sortie, ce n’est pas dans le sens montré sur la photo.
Merci Sylviane.
Bisous.
la sortie est par le haut, ça remonte tout seul
la trappe c’est avant, quand on est pris