ces dernières semaines, de soudaines décharges énergétiques implosives/explosives ont fait s’écrouler des pans de murs de notre défense, qui nous ont laissé(e)s épuisé(e)s et notre partie la plus vulnérable mise à jour. Bien qu’elles soient extrêmement destructrices et que la douleur soit presque insoutenable, ces décharges sont nécessaires et positives. Leur fonction est de démanteler et désintégrer les schémas d’auto-destruction que nous portons en nous
ce sont des mécanismes de défense dus à la peur et les réactions instinctives sont inévitablement agresser, fuir ou se figer. Très vite notre tête s’empare de la situation et tend à interférer, de sorte que nous finissons par investir mentalement dans la peur, ce qui a pour effet de renforcer le mécanisme de défense fondamental. Ce dont nous aurions plutôt besoin, serait de ressentir la part blessée en nous et de reconnaître qu’elle a besoin d’attention et de soin (et de les lui donner!)
agresser: ces éruptions/explosions de la pire partie de nous-même furieuse/brute/brutale sont choquantes, un signe que nous touchons juste! L’énergie libérée quand la colère ou la frustration qui ont été contenues pendant longtemps est relâchée est prodigieuse et elle peut être utilisée à des fins créatives et nous libérer de quelque manière que ce soit. A moins que nous ne la réinvestissions dans des projections sur le scénario qui l’a déclenchée (qui n’est pas la cause, évidemment) et que nous repartions de ce fait pour un tour de la même chose
fuir : faire diversion et se déconnecter de son corps n’est pas un bon choix à long terme, bien au contraire. Ce sont nous avons besoin c’est de ramener notre attention dans notre corps et d’être pleinement là. Pour pouvoir vivre ce qui se passe dans perdre pied, il faut que nous soyons ancrés ana notre corps et enracinés fermement dans la matière et la Terre (su reste c’est aussi ainsi qu’on peut pleinement incarner sa lumière)
se figer : quand nous nous figeons soudainement, nous sommes hors jeu et privés de nos moyens. Mais d’une certaine manière nous sommes aussi hors d’atteinte pour le mécanisme de défense, donc protégé (à son égard). Au moment où nous retrouvons nos esprits, si nous ne revenons pas trop vite en territoire connu (auto-sabotage), nous avons la possibilité de ressentir notre souffrance (pour rappel : c’est en ressentant la douleur/souffrance que nous pouvons la guérir)
en fait, nous connaissons très bien notre auto-sabotage. Cela fait belle lurette que nous l’avons identifié, nous en avons repéré le mécanisme et ce qui peut le déclencher, mais jusqu’ici nous n’y avions pas accès. Pour achever la phase d’évolution en cours, nous devons maintenant nous défaire de ce mécanisme. Comme c’est souvent le cas, la résolution de l’auto-sabotage est inscrite dans les données en jeu
le problème quand notre mental s’’en mêle, recouvre et protège notre blessure, c’est qu’il interrompt le mouvement par lequel nous pourrions entrer en contact avec la partie blessée et la ressentir. C’est ainsi que fonctionne l’auto-sabotage. Le mental nous empêche de ressentir en nous éloignant du corps (le corps ressent et la tête pense), et à moins de la ressentir, notre blessure ne peut pas guérir
nos réactions instinctives de protection de notre part blessée sont en réalité des ouvertures, et chacune d’entre elle offre une solution créative permettant de dissoudre la défense. A condition que la tête renonce à s’en mêler (en expliquant, interprétant, rationalisant…), nous pouvons ressentir la douleur et laisser la blessure guérir
le traitement est
amour amour amour amour amour
Sylviane
Dans les épreuves que j’ai durement traversée, tu m’as appris (et bien d’autres personnes aussi), à ne pas céder à la peur.
Aujourd’hui j’en suis arrivée à ne plus paniquer et à regarder ce que me permet de vivre la situation présente.
Dans le contexte actuel rien ne m’empêche d’agir en conscience de qui je suis, sans oublier de penser » qui sont les autres » . Je leur accorde le droit d’être différents en sachant que comme moi ils sont interactifs dans la société et dotés du sens profond de l’Amour, avec plus ou moins de conscience.
Je crois que nous construisons ce que nous espérons et j’espère construire le meilleur de ce qui est possible au quotidien sans agressivité.
Michelle
Merci Sylviane pour ces rappels d’expérimentation terrestre 🙂
accueillir … la souffrance, le doute, la peur… et Choisir de se redresser, Choisir l’Amour, l’Amour, l’Amour….
Je t’aime ma Strega :-*****
Merci, merci, merci Sylviane. Tu me rappelles ce qu’est l’auto-sabotage au bon moment. Quand se met en place un nouveau processus de guérison, fut-il léger, le mental se remet à bouillir avec son amie la peur qui balaye les progrès en cours. Et ce magnifique traitement!! Oh amour quand tu nous as cruellement manqué, qu’il est difficile de te trouver, te cueillir, te savourer….
amour, amour, comment m’autoriser à le recevoir, ou quand la tête s’en(s’em)mêle ?
touchée par un amour donné, mécanisme d’auto-sabotage qui empêche de le recevoir.
Quelle en est la source ? difficile à comprendre vraiment, tête embrouillée qui n’arrive pas à lâcher…
quand, au détour d’une discussion, une parole directe, pas très agréable, comme le coup de bâton qui met le bol en résonance, me remet directement dans mon axe, me sonne et me réveille.
Pourquoi me prendre la tête ? C’est pourtant tellement simple : l’amour est là, donné sans cesse à chaque instant; il n’y a qu’à me rendre très simple et vide et m’en laisser remplir.
L’émotion qui me traverse quand je sens l’amour donné est rappel de ma résistance à le recevoir mais signe de son caractère si précieux.
Vivre cette émotion sans l’interpréter me permet de juste la goûter. Elle devient alors plus douce et plus fluide. Le va et vient de mon souffle soutient l’expérience, il devient alors toucher intérieur de l’amour présent. Joie et gratitude.
Merci Sylviane de nous inscrire dans la perspective des mouvements de fond de notre monde élargi
Là dedans il n’y a pas seulement Patanjali et son extraordinaire « traité humain », mais aussi une recherche qui s’est élargie grâce à la poussée du yoga. Je lis toujours avec intérêt et curiosité tes réflexions qui me donnent une vision plus ouverte de ma recherche personnelle qui, justement, part de l’expérience du yoga mais qui s’est tournée vers d’autres disciplines et sciences pour me faire découvrir des réalités parfaitement en ligne avec les racines profondes des fondements de Patanjali. Nos parcours se sont croisés rarement mais on est en marche ensemble. Merci, Sylviane, de ta présence.
Merci Sylviane pour ces mots puissants qui synthétisent la voie de guérison et ce qui l’empêche.
Lumineusement Denis