c’est le printemps, on retire des couches

 

 

un petit (GRAND) défi 


alors que tu te dépouilles des vêtements d’hiver
dans la foulée essaie aussi de retirer plutôt que d’ajouter des couches de connaissances, d’aptitudes et autres outils à ta palette

la saison est-elle passée ? ou cette fadeur trahit-elle une illusion, une sorte d’errance dans laquelle tu te serais laissé.e prendre ?

si tu écoutes bien en toi, il n’y a rien à ajouter à ce que tu sais, comprends ou maitrises déjà
tout ce dont tu as besoin est là, en toi, et tout est disponible quand tu en as besoin (et en sommeil sinon)
en bref, tu es complet.e et parfait.e comme tu es    (bateau, je sais)

évidemment, ce que tu portes en toi d’unique est infiniment plus précieux que ce dont tu te remplis et t’entoures pour te rassurer 

 

la tâche sans espoir de remplir un panier percé, destiné à laisser passer la lumière

 

la vie coule !
comme la nature elle se crée et se transforme à tout moment, elle n’est jamais la même, elle innove tout le temps. elle ne transige pas, elle tranche un bras pour sauver un corps, elle protège l’essentiel et sabre tout le reste si besoin est

 

inné   vs   acquis

comme la saison est à l’éclosion, de même qui tu es et ce que tu portes vraiment sont amenés à venir au jour et à s’épanouir
c’est assez différent de ce que tu crois être et cela prendra plus d’une saison à s’accomplir 

mais quand tu es suffisamment clair,.e, tu sens bien qu’acquérir n’est plus de mise, que c’est plutôt se dépouiller de ce qui fixe et lâcher ce qui contrôle dont il est question

un mouvement puissant surgit du fond de toi, qui exige transformation
le flux de la vie reprend ses droits, les lois de la nature sont implacables et ce qui bloque son mouvement et sa libre expression sera balayé impitoyablement

 

choisir de lâcher plutôt que/avant de voir arraché ce à quoi tu t’accroches

 

cela te fait flipper, bien-sûr, d’envisager une vie avec moins de balises, de structures, de systèmes (n’importe lesquels) en faveur d’une danse plus libre, plus folle, de plus en plus spontanée et libératrice de tous ces oripeaux qui jamais n’ont été tes véritables talents, qui jamais n’ont respecté les formes que ta lumière peut soutenir et investir, qui n’ont donc jamais reconnu et honoré qui tu es

 

un moins pour un plus, un rien pour un tout

l’expansion et l’épanouissement sont désormais ailleurs
grosse désillusion, certes ! mais tu peux franchir le pas