la quatrième rencontre saisonnière du paradis, 15-17 janvier 2021
une saison (de plus) en enfer/au paradis en 2020
quelques notes rapides, un retour sur le partage du ressenti des participant.e.s
l’esquisse de quelques lignes de forces
impact de l’extérieur, des décisions, désillusions, absurdité, inconséquences, climat explosif
manque de recul, de temps, de clarté
la réalité n’est pas telle que nous la percevons
nous sommes et nous apprenons à évoluer un monde multiple (nous participons aussi d’autres mondes et dimensions)
nous sommes remués, secoués, ébranlés dans tout ce qui a été notre réalité jusqu’à récemment (cela fait partie du processus d’ascension)
peur et colère (toutes) émotions en boucle, mélangées ou récurrentes, yoyo
somatisation par impuissance, manque tranquillité, paix etc.
notre corps porte les traces de toutes les formes (délétères, obsolètes, programmées ou non) cristallisées dans notre psychisme (tête-coeur)
la purge de la fin de l’année (avant et après le solstice, voir transmissions lors des méditations) a continué à déloger/éliminer/mettre à jour ce qui en nous n’est pas aligné avec notre essence éternelle (non, nous ne sommes pas qui NOUS SOMMES !)
cela se traduit par toute forme de mal-être, malaise, douleur, maladie …
le retour à l’harmonie ne se fait pas sur commande, non par les moyens habituels d’évitement ou de récupération mentale, mais bien par une remise en phase avec nous-mêmes (la résonance est simple, élégant et juste)
le temps que demande la guérison sur le plan physique dépend de l’ancienneté du désordre et de l’attachement (conscient ou non) à maintenir le statu quo
équilibre fragile, manque contacts, isolement/solitude subis/recherchés
confiance en soi, en ce qui se passe
l’éloignement, la distanciation sociale, le manque de contacts spontanés sont une souffrance pour le coeur qui se nourrit de ce qui est partagé dans les relations et les échanges
et pourtant dans cette privation émotionnelle, nous apprenons à nourrir le tissu des liens et créations communes subtiles plus consciemment et délibérément. Cette contre-partie subtile de la communication est non seulement précieuse, elle est aussi essentielle aux synergies qui naissent des vibrations des émotions les plus élevées, qui révèlent le sublime en nous
marasme psychique, confusion mentale, obstination, intolérance
conflits, acceptation
le plus difficile, c’est de lâcher nos convictions (idées, certitudes, opinions ou points de vues) comme références de notre vérité
tout ce qui est différent peut potentiellement nous provoquer et activer nos défenses (jugement, critique, rejet)
la réalité est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît et ce qui apparaît en surface (la scène vécue) n’a souvent peu/rien à voir avec les mouvements et les modalités énergétiques de l’expérience en cours
toute forme de conflit, de non-rencontre avec un autre ou de pas être reçu/accepté.e tel(le) que nous sommes, peut être vue comme un miroir de nos conflits intérieurs, de notre absence d’intimité avec nous-même et un manque d’acceptation et de respect sans question de ce que nous sommes (là où nous en sommes vs qui nous sommes véritablement)
à ce propos, être confronté à la transition collective est notre meilleur baromètre : là où nous sommes mis en difficulté, c’est sûr que quelque chose en nous demande de l’attention
tous les jeux et systèmes de défense mentaux, les idées reçues et l’attachement
bien vus, reconnus … et rien ne change
les pièges sont efficaces et les parades bien rodées
bien les voir ne nous permet pourtant pas de les déjouer. Tant que notre tête domine notre vie, nous sommes esclaves. Nous n’aurons jamais la paix, ni une joie durable, nous ne serons jamais nous-mêmes
à l’heure de vérité, en dépit de la souffrance, nous nous y complaisons encore, nous voulons encore penser, réfléchir, comprendre … ce qui est une illusion complète !
ce qui compte dans la vie, c’est l’expérience qu’on en fait (l’infinité d’instantanés), et pas forcément de comprendre et de mettre les choses dans les/hors des cases
(on ne connaît pas le script du film, ni son titre)
contrôle, violences (auto) infligées/subies
le contrôle sera le dernier bastion à tomber, il est tellement investi, validé et valorisé !
que se passerait-il si nous renoncions à gérer notre vie ? mise à part la logistique de base (survie, bien-être) nous passons à côté de tellement de choses avec notre obstination à planifier, programmer, tenir, endurer, tendre vers des buts toujours lointains, cela faire vraiment de la peine.
les dictatures existent aussi dans le monde, parce que nous persistons à être les tyrans de nos vies (celles de nos proches et de notre communauté). Nous avons une addiction à la violence (y compris quand elle nous est intolérable), parce que fondamentalement nous ne savons/respectons pas qui nous sommes. Si nous souffrons et faisons souffrir (c’est la même chose) c’est que nous ne sommes pas nous-mêmes
fréquences (les hautes et les basses)
ça fluctue, et c’est ainsi ! tant que nous sommes en vie, nous vivons avec ce système à quatre corps (spirituel-mental-émotionnel-physique) qui change continuellement au contact de la matière de la vie
il vaut mieux apprendre à surfer (sur la neige, sur l’eau, sur les courants ascendants …) et lâcher toute idée de stabilité (le changement est la seule constante)
de plus monter et descendre en fréquence, c’est aussi avoir toute une bande de fréquences à disposition, comme une palette, pour peindre notre vie de mille couleurs. Rappelez-vous que nous avons choisi la forme humaine pour la richesse de l’expérience, en particulier pour l’émotionnel
le point début février
à ce jour tout/rien (n’) a changé
les problèmes restent les mêmes,
d’une certaine manière, notre épuration (personnelle/collective) n’est pas complète, que notre mue est toujours en cours
le spectacle de la scène globale reste un miroir de nos propres transformations