la peur est une autre pandémie virale !
elle est plus virulente que le corona, n’ayant pas de cible particulière, elle touche tout un chacun consciemment ou non. Après quelques semaines de confirment, sa densité est palpable, elle s’insinue partout, aucun refuge, aucune (absence de) routine/discipline n’en protège, elle se propage de manière aussi fulgurante qu’imprévisible, soudain elle est là
quand la peur rôde…
évidemment si la peur est là, c’est que quelque chose (de réel ou d’imaginaire) présente une menace pour nous, et que nous nous trouvons en difficulté et fragilisé.e.s. Et d’habitude la tête prend aussitôt la chose en main et tente de résoudre le “problème”. Or la peur n’est pas un problème, mais une réaction instinctive, viscérale. Donc nous nous empêtrons !
le double cercle auto-suffisant de la peur
comme la peur qui surgit du fond de nous parce qu’un facteur extérieur (aussi intériorisé) a touché un point sensible, de même nous nourrissons la peur collective chaque fois qu’elle nous saisit à la gorge. L’environnement (le cercle extérieur) nous provoque (le cercle intérieur) et notre réaction intérieure répercute sur l’extérieur et ainsi de suite
de sorte que le double cercle vicieux se perpétue, nourri par l’investissement personnel et collectif qui est fait dans la peur (efficacement entretenu par les médias et les réseaux sociaux)
NB : cela se passe souvent à notre insu (il suffit de passer le pas de notre porte ou d’écouter les nouvelles pour être plongé dans les miasmes du psychisme collectif). Même quand tout semble tranquille en nous, ne sous-estimons pas le pouvoir des peurs inconscientes !
mais il y a pire
la peur est le résultat de la distorsion de notre fréquence essentielle (JE SUIS). Celle-ci provoque une discordance du coeur qui ne vibre plus la fréquence d’amour qui lui est naturelle.
la peur est une infection purulente endémique largement répandue depuis la nuit des temps (depuis la séparation de l’état d’unité). C’est un empoisonnement du coeur, dont se nourrissent les forces de division à l’origine de cette machination (entre autres), qui n’ont donc aucun intérêt à voir leur subsistance s’amenuiser
état de choses : pas top !
le spectre dominant actuellement inclut la peur de perdre (la vie, quelqu’un ou quelque chose), la peur de manquer (des ressources vitales), la peur de changer (faire face au nouveau, à l’inconnu, devenir nous-même), la peur de ne pas y arriver (l’ascension, être largué.e, baisser les bras)
et avec la peur, la porte est ouverte à la palette complète de nos émotions, qui tournent en boucle (voir plus haut) ce qui entretient un climat général de très basse fréquence
comment faire?
transformer la peur passe par le corps
les signes de détresse donnés par le corps qui signalent la peur sont la clef. Plutôt que de les éloigner, de les sublimer ou de les réprimer, il s’agit bien d’en ressentir clairement les effets en nous, de les reconnaître un à un. C’est notre sauvegarde, quand la tête s’en mêle, en réalité !
le corps : tremplin vers l’unité
c’est dans le corps que la peur se dissout (pas dans la tête)
comment ? nous ancrer dans le corps (même douloureux et fermé), retrouver l’axe de notre alignement vertical, prendre appui sur le corps pour sauter au plus haut niveau de fréquence que nous puissions tenir (fréquence d’unité), et nous tenir là
nous sentirons les symptômes de la peur se dissoudre peu à peu (assez rapidement en fait)
l a p e u r n’ e x i s t e p a s d a n s l’ u n i t é (question de fréquence)
Merci Sylviane! Je le lis à l’instant et ça tombe à pic pour moi! J’en avais besoin.
Merci pour le soutien
Amour
tout tombe toujours à pic !
Ne plus écouter les médias, regarder par la fenêtre l’éclosion du printemps et reprendre sérieusement le yoga, voilà ma méthode pour éloigner la peur. Merci pour ton soutien
je ne sais pas s’il faut reprendre quoi que ce soit, plutôt se déprendre …
repos et détente, aller vers l’immobilité et le silence, se mettre à l’écoute
Dissoudre la peur c’est peut être …Être comme ces petites fleurs qui poussent au milieu du champ, qui peuvent se faire manger, se faire écraser, arracher, piétiner, mais qui sont tellement belles et contentes d’être là. J’adore les observer, les admirer, leur parler et les remercier d’être aussi lumineuses. Elle savent qu’elles n’ont rien d’autre à faire que d’exister en tant que fleurs. Merci les fleurs, Merci Sylviane
La rose est sans pourquoi; elle fleurit parce qu’elle fleurit,
N’a souci d’elle-même, ne cherche pas si on la voit.
Angelus Silesius
mais il y a plus : la complète adéquation de la fleur avec son essence, une expression de la perfection du Tout
Si juste ! Sylviane
Si aidant!
Merci
Merci beaucoup Sylviane,
Ça me remet à mon travail personnel, tous les matins je regarde ma peur, après elle se dissout, elle a vraiment augmenté ces derniers jours et dans mon entourage il y presque que des gens âgés, c’est la mienne et celle de ceux qui m’entoure, je me mettrai plus attentivement à l’écoute!
Muitos beijinhos
Olides
Ton intervention est très juste. Merci pour ce partage.
I LOVE YOU