pourquoi la beauté ?
parce que le désordre, la corruption, la violence sont des formes dissonantes de la beauté, qui est la perfection essentielle et la norme du vivant
plus une forme s’éloigne de son essence, plus elle d’altère, se distord et devient dissonante et criante. La perte de sens se traduit par une détresse et une souffrance. A l’extrême, la forme devient inerte et atone
de même, tout ce qui ramène une forme à son essence la rend fluide et harmonieuse, réactive et complice de la beauté du monde
tant qu’elle reste consonante, sa beauté est parfaite, alors qu’elle ne cesse de changer et d’évoluer en interaction avec tout ce qui l’entoure, la modèle et la reflète et vice versa
faire de la beauté une pratique, intime, relationnelle, concrète et quotidienne
un exercice d’une haute exigence intérieure, qui met à jour la plus pure essence et l’intégrité de notre être
plutôt que la perfection de la forme, le plus souvent conventionnelle, accueillir celle de l’être, multiple, éphémère et toujours nouvelle
ce que nous percevons du monde est le reflet de notre monde intérieur : les formes sont harmonieuses quand tête et coeur sont libres et tranquilles ou dissonantes par projection des nos états d’âme
il est des beautés évidentes …
les brins d’herbe perlés de rosée sous mes pieds nus
l’instant de la rencontre
toucher la profondeur du ciel
des beautés exigeantes …
le vacarme pénible enveloppé du silence, qui est partout
l’insoutenable tension juste avant que la résistance ne cède
la fécondité sans limites du chaos
des beautés inattendues aussi …
l’empreinte de la rouille sur la tôle
une désillusion
les larmes du regret
qu’en est-il de notre beauté ?
c’est avant tout notre fréquence
expression de notre essence singulière, unique, tellement précieuse pour le monde
intérieure, elle émane, elle diffuse, elle rayonne partout
notre beauté est donc vibratoire
elle résonne, joue et jubile avec tout ce avec quoi elle est en phase
sur la même longueur d’onde
tout ce qui se fait, ce qui se doit , ce qui est convenu est plaqué et ne vibre pas
sans vibration pas de résonance, c’est plat, sans vie !
cela vaut pour tout, sans exception
nos actions, nos paroles, nos pensées, nos rêves, notre réalité toute entière
programmation et/ou perte de sens, nous sommes alors à côté de nous-mêmes et sans relation avec notre essence, déconnecté.e.s
c’est grave, mais le pire c’est que cela ternit et fragilise le monde aussi
le monde va mal parce que nous n’assumons pas la perfection inscrite dans chacune des particules de matière qui constitue notre équipement terrestre
voilà pourquoi il n’y a pas d’alternative à vivre pleinement notre beauté
c’est sans question et sans délai !
un aperçu du stage un monde de beauté, ayant eu lieu du 30 mai au 2 juin à Lachenal, France
la beauté c’est ce qui ouvre et fait vibrer notre cœur
la beauté que nous voyons autour de nous reflète celle qui est en nous, le rayonnement de notre essence
ce que nous voulons voir apparaître autour de nous, nous le réalisons en nous et le reste s’ensuit … spontanément
Merci Sylviane de nous appeler à la pratique de la beauté.
Si j’arrive bien à sentir la désillusion ou les larmes du regret, j’ai du mal à en voir/vivre la beauté, du moins en moi.
En revanche je goûte avec joie le passage inattendu et inexpliqué de la tristesse à la joie simple, la fluidité, le rire et la complicité au moment même où je me sentais épuisée.
Merci pour ce beau texte. La beauté est partout mais mes yeux, mon coeur ne sont pas toujours ouverts pour la laisser passer. A moi de nettoyer mes vitres et d’ouvrir mon coeur.
mais si je suis vraiment présente, quelle joie…
ce qui obscurcit la vision ce sont les formes inscrites en nous qui limitent la sensation
conditionnements qui prédéfinis sent et uniformisent l’expérience subjective
Ces mots sont beaux car ils ont germé au plus profond de toi, à l’instar des plus belles poésies. Le cœur s’exprime et le mental se tait…ainsi la perception est juste et belle.
Des bisous
Rom
quand la tête se tait le coeur résonne plus fort
Même la mort a sa beauté… Vacillation entre tristesse, gouffre profond face à la perte d’un être cher et vision d’espoir et confiance en l’au-delà.
En accompagnement de mon père mourant.
la mort sépare ici et réunit avec le plus grand, aucune contradiction