les mouvements du ciel
1-3 février 2029, Reims, France
apprendre à reconnaître les cycles intérieurs (biorythmes, cycle du jour et de la nuit) et extérieurs à petite échelle (lunaire, annuel) et à grande échelle (longs cycles cosmiques)
prendre appui sur eux et trouver sa place dans un univers cohérent et harmonieux
comment résoudre la malédiction du sang ?
la loyauté que nous avons envers nos proches est sans fond
elle tient au sang qui coule dans nos veines, que nous partageons avec nos ancêtres
nos lignées biologiques nous lient à ceux qui ont fourni la matière de notre véhicule terrestre, et si nous remontons assez loin dans le temps, à tous les hommes et femmes ayant vécu sur Terre
c’est un filet invisible qui envelope l’humanité toute entière
de notre lignée biologique nous recevons aussi les premières empreintes et conditionnements et nous héritons aussi tout le bagage émotionnel non résolu, logé dans l’inconscient
dans le cas d’une adoption nous absorbons également ce bagage de nos parents adoptifs
la transmission des problématiques personnelles crée un entrelacs d’une très grande complexité et un champ de fréquences brouillées, comme une brume
ce voile opaque obscurcit la conscience individuelle
la loyauté du sang est infaillible
quand il est question de la survie d’un être cher, du clan, même de l’espèce, elle fait accomplir des prodiges, elle donne accès à des ressources insoupçonnées de générosité, de don de soi et d’abnégation, un amour inconditionnel transcende tous les obstacles et brise toutes les barrières même au-delà de la vie terrestre
avec quelques nuances cependant
la relation d’un parent (de la mère en particulier) envers son petit est d’abord instinctive, viscéral e avant que s’établisse un lien affectif (ou pas)
l’enfant a besoin de sa mère (ou un autre adulte) pour survivre, il attend tout d’elle (de lui), son appel est instinctif, chargé d’affect le plus souvent (ou non)
un trauma sévère irrésolu peut inhiber ces puissants instincts parfois
généralement la loyauté du sang protège la vie, elle la maintient, elle la soutient en dépit de tout, c’est un secours et un réconfort inestimables
cette loyauté est aussi indéfectible
elle nous fait endurer l’intolérable, porter au-delà de nos forces, ployer sans retour, garder le silence, hurler, gémir, céder, … mourir parfois et elle reste intacte, inaltérable
une malédiction ! ?
du point de vue du karma (d’où nous venons, ce qui nous lie au passé) le sang est le support de notre évolution personnelle sur le plan terrestre à travers tous les contrats collectifs qui nous relient à nos proches, avec le risque de tourner en rond et de toute évidence une évolution lente, du fait qu’elle est commune à tous (samsara)
mais sortir de la loyauté du sang peut devenir une question de survie personnelle
en dépit de liens karmiques indéniables, il n’y aucune vertu à sacrifier sa propre vie et sa réalisation personnelle par loyauté envers ses proches
du point de vue du dharma (la responsabilité individuelle de réaliser pleinement son Etre) le sang peut devenir le marche-pied sur lequel s’appuie notre révolution personnelle, qui nous sort de l’impasse et nous redonne la dignité de notre Etre éternel dans une forme humaine
quelques étapes sont nécessaires
- reconnaître et accepter que nous sommes pieds et poings liés, pris à la fois dans le filet et la brume
- choisir d’entrer dans une spirale évolutive rapide, en reliant notre soi au Soi et à la Source
- mettre la loyauté envers nous-même au-dessus de tout en toutes circonstances
- maintenir notre intégrité face aux exigences du sang
- tenir notre position dans l’alignement avec le Soi
en réalité, la malédiction du sang peut être résolue en étant d’abord et toujours loyal(e) envers nous-mêmes
ce qui demande courage, audace et ténacité, résilience aussi
nous défaire de ces subtiles programmations est terriblement exigeant !
C’est le travail de toute une vie… Envers ce-ceux qui nous précède-nt… Et pour ceux qui nous suivent !
Cette loyauté envers nous-mêmes devrait se retrouver à tous les plans relationnels contemporains, même au-delà des filets du sang. A moins que ce ne soit que des remake de ce qui s’est déjà joué pour une meilleure prise de conscience, pour parvenir à vivre sans filet…?
il est temps de vivre sans filet !
Ce que nous faisons pour nous, ce que nous libérons est le don à tous nos ancêtres du passé et du futur. Ce don se fait par notre ouverture, sans intentions. Être soi est le DON pour nous et pur les autres.
oui, en choisissant d’être nous-même, nous révélons le don de chacun.e à tou.te.s, à savoir l’ETRE, toutes les histoires tombent
c’est ce que je ressens maintenant: pendant très longtemps, j’en ai terriblement voulu à ma mère et puis je sors de cet engrenage en ne me considérant plus comme victime …les peurs et les croyances sont accrochées, incrustées, enkystées!!
c’est vertigineusement exigeant de se relier à sa source, de faire confiance …j’y vais!
c’est doux et tranquille quand tu y es
Bonjour
Merci pour la limpidité de ton enseignement du jour Sylviane
« Mettre la loyauté envers nous-même au-dessus de tout en toutes circonstances »
Ce propos résonne en moi.
Pour moi je pense que ça prend à ce jour la forme d’être aligné avec mon axe de Lumière et mes guides
Amicalement
tu appelles cela comme tu veux, Denis !
Je suis d’accord avec ce texte. Oui, la loyauté envers notre Soi demande courage et persévérance et un peu de légèreté et de sourire pour dédramatiser l’ensemble ? bonne journée
un grand éclat de rire !
sans filet… et sans boulets 😉
Merci Sylviane
Love
L.
c’est mieux pour apprécier le trapèze
Eh bien ce texte interpelle. J’aime bien la façon dont tu traites ce sujet du jour, sans vouloir édulcorer. « Il n’y a pas de vertu à sacrifier sa vie » Voilà un sujet sensible sur la culpabilité mortifère. Merci